Différences entre versions de « Bataille de Petitcoudiac »
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Version du 28 septembre 2021 à 12:57
Date | |
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Lieu | Trois-Rivières |
Issue | Victoire française |
Royaume de France | Grande-Bretagne |
Charles Deschamps de Boishébert | Joseph Frye |
150 soldats et volontaires Canots en écorce | 200 soldats 2 goélettes 1 chaloupe canons |
1 mort 3 blessés graves | 24 morts 11 blessés |
Guerre de la Conquête
La bataille de Petitcoudiac est une bataille de la guerre de la Conquête qui eut lieu en septembre 1755 dans la région des Trois-Rivières, où se trouve maintenant Beausoleil. Ce qui devait être une opération de déportation de la population acadienne par l'armée britannique se transforma en bataille, où ces derniers subirent des pertes importantes.
Contexte
Après la bataille de Fort Beauséjour, les Anglais contrôlaient la plupart de l'Acadie et voulaient se débarrasser de tous les Acadiens vivant dans la région. La déportation devait s'effectuer en deux étapes. La première était de rassurer la population.
Au fort Cumberland (Beauséjour), le lieutenant-colonel Robert Monckton donne des cadeaux au prêtre Le Guerne et à d'autres Acadiens. Il parvient ensuite à convoquer au fort les chefs des familles acadiennes de la région qui sont environ 460. Le 11 août, Monckton les emprisonne ensuite dans les forts de la région et leur annonce que leurs terres sont confisquées et qu'ils seront bientôt déportés. Monckton les rassure en leur disant qu'ils iront à l'Île Royale, où les autres Français les attendent. Il permet ensuite aux femmes de visiter leurs maris. La plupart des femmes et des quelques hommes encore libres partent dans la forêt en arrière de leur village et lancent un appel de détresse aux troupes françaises restées au fleuve Saint-Jean, sous le commandement de Charles Deschamps de Boishébert. Certaines femmes profitent des visites pour donner des armes ou des déguisements dissimulés à leurs maris. Monckton interdit les visites à la suite de l'arrestation d'un homme qui tentait de s'échapper en déguisement de femme. Monckton tente ensuite d'attirer les femmes aux forts mais ne réussit pas. Après le succès du raid d'Abijah Willard et le refus de coopération des femmes de la région, Monckton décide de déporter tous les habitants des régions limitrophes de l'isthme de Chignectou (où se trouve le fort), soit la Baie-Verte et les Trois-Rivières.